Archives mensuelles : mars 2023

SKI DE FOND

Selon l’Institut national de santé publique du Québec, en 2015, 11,5 % des Québécois de 6 ans et plus pratiquaient le ski de fond, ce qui représente 823000 personnes¹. Le ski de fond se pratiquant sur neige naturelle, les conditions d’enneigement influencent énormément la pratique dans certaines régions. Et ce, d’un hiver à l’autre!

Les soins prodigués par Dr Bouhraoua et Therrien, chiropraticiens, peuvent permettre aux fondeurs d’exercer leur passion avec le minimum d’inconfort et le maximum d’efficacité!

LE SKI DE FOND POUR TOUS LES TYPES DE SPORTIFS

Le ski de fond est l’un des sports les plus complets qui soient et qui se pratique à tous les âges. Il sollicite les jambes, les bras ainsi que le système cardio-vasculaire, en plus d’être un sport de glisse qui ne donne pas d’impact au sol.

Que vous ayez le goût de vous initier ou de le choisir comme sport d’entrainement hivernal, le ski de fond demeure une activité de prédilection afin de garder la forme. Le ski de fond s’est fortement modernisé en termes d’équipement, notamment avec l’arrivée de la technique du pas de patin au milieu des années 80.

La technique classique reste celle pratiquée par la plupart des utilisateurs de sentiers. Si sa condition physique le permet, le skieur peut varier ses sorties selon ses intérêts et les conditions météorologiques en alternant divers styles de pratique.

LE SKI DE FOND EST PEU RISQUÉ…

Règle générale, la pratique du ski de fond comporte peu de risque, surtout dû au fait que c’est un sport à faible impact sur les articulations et qu’il permet de faire bouger tous les groupes articulaires.

…MAIS SOYEZ PRUDENTS!

Néanmoins, la pratique d’un sport de glisse demande certaines précautions. Les fondeurs de tous âges peuvent être à risque d’avoir des douleurs au dos :

  • En style classique : la phase de propulsion de la jambe vers l’arrière provoque une hyperextension du dos (le dos s’arque vers l’arrière), ce qui peut irriter les articulations.
  • En technique de double-poussée de bras : la répétition de la flexion- extension du tronc peut être exigeante sur la colonne vertébrale. La non-utilisation des jambes demande une poussée forte et puissante.
  • Diminution de l’adhérence : lorsque les skis sont mal cirés ou si les conditions sont trop chaudes ou glacées, cela peut diminuer l’adhérence et peut exiger beaucoup de souplesse de la part des muscles de la hanche.

Saviez-vous que…

Un accident, une chute, une traction inégale, la tension, le surmenage, les mauvaises habitudes de vie ou tout autre facteur susceptible de provoquer un léger désalignement d’une ou de plusieurs vertèbres peuvent entraîner une irritation de la racine des nerfs rachidiens.

Appelé subluxation vertébrale, cet état empêche le bon fonctionnement du système nerveux, responsable des communications de l’ensemble du corps humain. Une interférence dans les communications entre le cerveau et les différentes parties du corps peut donc occasionner des problèmes de santé.

BLESSURES FRÉQUENTES EN SKI DE FOND

En clinique chiropratique, on observe notamment :

  • Des tendinites achilléennes à l’arrière du talon.
  • La typique douleur à l’aine.
  • Les lésions à l’épaule dites «d’accrochage» pouvant mener à des tendinites de la coiffe des rotateurs.
  • Les pathologies aiguës : on pense alors aux poignets, aux épaules ou au bassin qui sont plus exposés à des lésions osseuses.

LA CHIROPRATIQUE À LA RESCOUSSE

La chiropratique, par son orientation de soins neuromusculosquelettiques, devient une alternative de choix pour les fondeurs. Pour bien soigner une région musculosquelettique, il faut un bon diagnostic de la problématique. Les soins doivent être précis afin d’aider le corps à se rétablir le plus rapidement possible.

Le chiropraticien est un professionnel de la santé spécialement formé pour poser un diagnostic chiropratique de la condition et corriger les anomalies des mouvements vertébraux et des autres articulations. Il peut aider dans les lésions musculaires et proposer des exercices afin de minimiser les risques de rechute.

Références

¹ Institut national de santé publique du Québec. (Mars 2019). Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2015-2016. https://www.inspq.qc.ca/ sites/default/files/publications/2525_blessures_activites_recrea- tives_sportives.pdf

Collaboration spéciale du Conseil chiropratique des Sciences du sport du Québec | ccssq.ca

AU VOLANT : ADOPTEZ UNE BONNE POSTURE !

Le Québec est un vaste territoire. Vous êtes probablement nombreux à avoir de la famille dispersée aux quatre coins de la Belle province. Sans compter les amis,  ou  encore la  belle-famille. Dans  la majorité des cas, l’option de prendre la route est incontournable. Afin d’éviter certaines douleurs reliées aux longs trajets, voici  quelques  conseils pour améliorer votre posture au volant.

LE SIÈGE CONDUCTEUR

Vous devez avoir le dos bien droit par rapport au volant. Une bonne posture vous amène à pouvoir toucher le volant à l’aide de vos paumes de mains sans décoller les épaules du dossier. Autrement dit, vos bras ne sont pas entièrement en position extension.

Il est suggéré d’incliner le rétroviseur intérieur vers le haut. Ainsi, vous devrez vous asseoir bien droit pour ne pas tordre le cou ou la tête. Par conséquent, l’alignement de votre colonne vertébrale sera optimal et vous renforcerez ainsi les muscles de la posture. Vous pouvez aussi ajouter à votre siège un coussin dorsal. Cela réduira la fatigue musculaire associée à la position assise prolongée.

Vérifiez votre distance par rapport aux pédales, la hauteur de votre siège et l’inclinaison du dossier. Il n’est pas recommandé d’appuyer sur la pédale d’accélérateur ou de frein avec la pointe des pieds. Évitez donc d’être trop éloigné des pédales.

L’APPUI TÊTE

Bien positionné, l’appui-tête est conçu pour protéger votre cou. Il doit être ajusté à 10 cm de votre tête, le milieu de l’appui-tête à la hauteur de vos yeux et le rebord supérieur à la hauteur des oreilles. Peu d’automobilistes négligent de faire cet ajustement important. Ce manque de support vertébral, donnant lieu à un écart entre l’appui-tête et votre cou, diminue la protection de votre cou lors d’un coup de fouet cervical en cas d’arrêt brusque de la voiture.

LE VOLANT

Le positionnement de votre volant est aussi important. Lorsqu’il est inclinable et rétractable, la partie supérieure du volant doit être à la hauteur de votre menton. Afin d’augmenter votre temps de réaction, vous devez tenir le volant en positionnant vos mains à 9 h 15.

LES ARRÊTS

Profitez de chaque arrêt pour descendre de la voiture et vous dégourdir. Faites quelques étirements afin de soulager les tensions. Allongez et pliez les genoux à quelques reprises. Faites des rotations aux chevilles. Balancez la tête d’un côté à l’autre en faisant des demi-cercles vers l’avant et de chaque côté. Faites de légères rotations des épaules. Ces quelques étirements stimuleront votre système nerveux.

EMPRUNT D’UNE VOITURE

Si vous devez emprunter la voiture de quelqu’un d’autre, n’oubliez pas de positionner le volant, le siège et l’appui-tête selon votre confort. Nous ne sommes jamais trop prudents sur la route. De plus, vérifiez particulièrement l’emplacement des clignotants, des essuie-glaces et des lumières. D’une voiture à une autre, ces fonctions peuvent varier d’emplacement.

LONGS TRAJETS

Si vous partez pour un long trajet, optez pour la position « autoroute ». Autrement dit, reculez l’assise de votre siège d’un cran, et baissez l’inclinaison de votre dossier d’un soupçon. Vous serez moins raide au volant, et limiterez ainsi les tensions musculaires provoquées par ces longs trajets assis. Rappelez-vous que votre corps absorbe les vibrations de la route, les virages, les vitesses d’accélération et de décélération.

CONSEILS

  1. En cas de longs trajets, optez pour des vêtements amples et confortables afin de ne pas gêner votre circulation sanguine.
  2. Faites des pauses toutes les 2 heures pour vous dégourdir les jambes et les bras, et éviter ainsi les risques de somnolence.
  3. Gardez toujours des vêtements chauds et une trousse de secours dans le coffre de votre voiture.

Si vous ressentez des douleurs lancinantes, localisées ou étendues, dans le dos ou ailleurs, n’hésitez pas à consulter vos docteurs en chiropratique, Henri Therrien ou Mehdi Bouhraoua.

514-323-6321

Source et références: Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com | facebook.com/AssoDesChirosQc | twit- ter.com@AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com

Appui-tête: bien ajusté, c’est mieux pour votre sécurité! Saaq.gouv.qc.ca. Consulté le 11 mai 2017 https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/moyens-deplacement/auto/entretien-securite/appui-tete/