Plus qu’un problème esthétique, une colonne vertébrale qui prend la forme d’un « s » peut s’aggraver à mesure que progresse la croissance et éventuellement entraîner des problèmes de santé.
« S » comme spirale
Imaginez un escalier en colimaçon. La scoliose idiopathique est une déformation en 3D de la colonne vertébrale qui est plus susceptible d’apparaître au moment des fortes poussées de croissance, le plus souvent à la puberté. Selon la gravité de l’affection, la déformation vertébrale occasionne une torsion du rachis plus ou moins importante et les vertèbres se déploient comme les marches autour de l’escalier pour éventuellement y entraîner, à mesure de sa progression, l’ensemble de l’appareil locomoteur (os, tendons, muscles, ligaments et système nerveux).
La scoliose peut occasionner la déformation du dos, du thorax, de l’abdomen et, dans les cas plus sévères, un affaissement de la cage thoracique et une compression des organes vitaux tels que le cœur et les poumons. Il est généralement accepté que 80 % des scolioses sont d’origine idiopathique, soit de cause inconnue.
Malgré cet état de fait, le facteur héréditaire demeure important à considérer, car la scoliose idiopathique est présente également chez d’autres membres de la famille dans 30 % des cas selon la scoliosis research society (SRS).
« S » comme profil standard
La scoliose est une pathologie qui touche majoritairement les individus de sexe féminin. La période la plus à risque pour développer une scoliose idiopathique est à l’adolescence. Pour de meilleurs résultats, il convient donc que le dépistage soit effectué tout juste avant l’apparition des premiers signes de la puberté.
« S » comme signe
Prenez quelques instants pour observer la posture de votre enfant. A-t-il toujours de la difficulté à se tenir droit ? L’une des bretelles de son sac à dos tombe continuellement ? Il est possible que votre enfant soit atteint de scoliose. Quelques signes vous mettront sur la piste :
- Bascule des épaules
- Omoplate proéminente
- Taille asymétrique
- Hanche plus haute
- Bras plus éloigné d’un côté du bassin
- Bosse dans le dos (gibbosité) en position penchée
« S » comme solution
La formation rigoureuse que suivent les docteurs en chiropratique leur permet d’évaluer le niveau de gravité d’une scoliose. Par des ajustements chiropratiques réguliers, qui sont des manipulations vertébrales spécifiques visant à rétablir l’équilibre neuromusculosquelettique, ils peuvent arriver à assouplir la colonne vertébrale et à améliorer l’équilibre postural du patient, ce qui, dans la majorité des cas, contribue grandement à soulager la douleur.
Des exercices thérapeutiques ciblés visant à renforcer les muscles de soutien d’une colonne vertébrale courbée peuvent également être prescrits afin d’aider à stabiliser la progression de l’incurvation.
« S » comme suivi
Puisque la scoliose est une pathologie évolutive, la clé pour de meilleurs résultats en est le dépistage précoce et le suivi régulier. Vous avez un doute que votre enfant soit affecté d’une scoliose ? Faites-le examiner par un professionnel du système neuromusculosquelettique. Votre chiropraticien sera en mesure de poser un diagnostic chiropratique et de faire une gestion clinique appropriée de la condition de votre enfant.
En aucun cas, la scoliose ne devrait être un frein à une vie active et épanouie. Demandez l’aide de votre chiropraticien.
Saviez-vous que…
Un accident, une chute, une traction inégale, la tension, le surmenage, les mauvaises habitudes de vie ou tout autre facteur susceptible de provoquer un léger désalignement d’une ou de plusieurs vertèbres peuvent entraîner une irritation de la racine des nerfs rachidiens. Appelé subluxation vertébrale, cet état empêche le bon fonctionnement du système nerveux, responsable des communications de l’ensemble du corps humain.
Une interférence dans les communications entre le cerveau et les différentes parties du corps peut donc occasionner des problèmes de santé.
Dernière mise à jour : juillet 2025
