Archives mensuelles : octobre 2024

La bonne posture en voiture

Le Québec est un vaste territoire. Vous êtes probablement nombreux à
avoir de la famille dispersée aux quatre coins de la province. Dans la majorité des cas, l’option de prendre la route est incontournable.
Qu’on parle d’auto, de char, de cylindrée, d’automobile, de bagnole, de
berline ou encore de véhicule, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire une des inventions majeures du 20e siècle : la voiture. Ce dont il faut
se souvenir, c’est d’éviter de s’avachir au volant, et de demeurer vigilant
sans se crisper.
Afin d’éviter certaines douleurs reliées aux longs trajets, voici quelques
conseils pour améliorer votre posture au volant.

Le siège conducteur

Vous devez avoir le dos bien droit par rapport au volant. Une bonne posture
vous amène à pouvoir toucher le volant à l’aide de vos paumes sans décoller les épaules du dossier. Autrement dit, vos bras ne sont pas entièrement
en position d’extension.
Il est suggéré d’incliner le rétroviseur intérieur vers le haut. Ainsi, vous devrez
vous asseoir bien droit pour ne pas tordre le cou ou la tête. Par conséquent,
l’alignement de votre colonne vertébrale sera optimal et vous renforcerez
ainsi les muscles de la posture. Vous pouvez aussi ajouter à votre siège un
coussin lombaire. Cela réduira la fatigue musculaire associée à la position
assise prolongée. Vérifiez votre distance par rapport aux pédales, la hauteur
de votre siège et l’inclinaison du dossier. Il n’est pas recommandé d’appuyer
sur la pédale d’accélérateur ou de frein avec la pointe des pieds. Évitez donc
d’être trop éloigné des pédales.

L’appuie-tête

L’appuie-tête est conçu pour protéger votre cou. Le sommet de l’appuie-tête devrait être centré à la hauteur des oreilles et se trouver à moins
de 8 cm de l’arrière de votre tête.
.
Selon une étude canadienne sur l’utilisation des appuie-têtes, seulement
14 % des conducteurs canadiens ajusteraient correctement leurs appuie-têtes. Le manque de support vertébral, donnant lieu à un écart entre
l’appuie-tête et le cou, diminue la protection du cou en cas d’arrêt brusque
de la voiture.

Prenez le temps de bien
ajuster les équipements,
c’est important pour votre
sécurité et votre posture.

Le volant

Le positionnement de votre volant est aussi important. Lorsqu’il est inclinable et rétractable, la partie supérieure du volant doit être à la hauteur de
votre menton. Afin d’augmenter votre temps de réaction, il est recommandé de tenir le volant en positionnant vos mains à 9 h 15.

Les pauses

Profitez des pauses planifiées pour descendre de la voiture et vous dégourdir. Faites quelques étirements afin de soulager les tensions. Allongez et
pliez les genoux à quelques reprises. Faites des rotations aux chevilles. Balancez la tête d’un côté à l’autre en faisant des demi-cercles vers l’avant et
de chaque côté. Faites de légères rotations des épaules. Ces quelques étirements soulageront vos muscles pouvant être endoloris lors d’un long trajet

Saviez-vous que…
Peu importe l’établissement d’enseignement agréé par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et
d’agrément des programmes d’enseignement ayant délivré le diplôme, le
futur chiropraticien doit s’inscrire aux examens rigoureux du Conseil canadien des examens chiropratiques et de l’Ordre des chiropraticiens du Québec afin d’obtenir son permis de pratiquer. C’est seulement après la réussite de ces examens que le docteur en chiropratique peut recevoir et traiter des patients de façon autonome. Au terme
de sa formation, le chiropraticien possède les compétences nécessaires pour poser un diagnostic chiropratique, ce qui lui permettra de créer un programme de soins correspondant à la condition physique, à l’âge et aux objectifs de santé de son patient.

Emprunt ou location d’une voiture

Si vous devez emprunter ou louer une voiture, n’oubliez pas de positionner
le volant, le siège et l’appuie-tête selon votre confort. Nous ne sommes
jamais trop prudents sur la route. De plus, vérifiez particulièrement l’emplacement des clignotants, des essuie-glaces et des lumières. D’une voiture à
une autre, ces fonctions peuvent varier d’emplacement.

Longs trajets

Si vous partez pour un long trajet, optez pour la position « autoroute ». Autrement dit, reculez l’assise de votre siège d’un cran, et baissez l’inclinaison
de votre dossier d’un soupçon. Vous serez moins raide au volant et limiterez
ainsi les tensions musculaires provoquées par ces longs trajets assis.

#chirotrucs

  • En cas de longs trajets, optez pour des vêtements amples et
    confortables afin de ne pas gêner votre circulation sanguine.
  • Faites des pauses toutes les 2 heures pour vous dégourdir les jambes et
    les bras, et éviter ainsi les risques de somnolence.
  • Gardez toujours des vêtements chauds et une trousse de secours dans le
    coffre de votre voiture.
    Pour plus de conseils, visionnez la vidéo avec Daniel Melançon : bit.ly/chirotrucvoiture

Rappelez-vous que votre corps absorbe les vibrations de la route, les
virages, les vitesses d’accélération et de décélération. Si vous ressentez
des douleurs lancinantes, localisées ou étendues, dans le dos ou ailleurs,
n’hésitez pas à consulter votre docteur en chiropratique.

Références
1. CAA-Québec. (s.d.). Liste aide-mémoire de préparation à la
conduite. https://www.caa.ca/app/uploads/2021/02/Liste-aide-memoire-de-preparation-a-la-conduite-v2.pdf
2. Conseil canadien de la sécurité. (s.d.). Un appuie-tête correctement ajusté peut prévenir les blessures. https://canadasafetycouncil.
org/un-appuie-tete-correctement-ajuste-peut-prevenir-les-blessures/?lang=fr
3. Gervais. R. (2008, 25 septembre). La bonne posture pour
bien conduire. La Presse. https://www.lapresse.ca/auto/
conseils/201109/12/01-4440015-la-bonne-posture-pour-bienconduire.php
4. Driving tests. (s.d.). 10 and 2 driving no more? How to hold the
steering wheel correctly. https://driving-tests.org/beginner-drivers/
how-to-hold-a-steering-wheel/

Les troubles de la mâchoire

Nous mangeons. Nous parlons. Nous bâillons. Nous rions. Nous
crions. Nous respirons. Nous mordons. Nous embrassons. Nous sifflons. Nous chuchotons, etc. C’est entre 1500 et 2000 fois que la
mâchoire est utilisée chaque jour. C’est donc une articulation du
corps humain que nous avons tout intérêt à garder dans un état de
fonctionnement optimal.

Une articulation originale

La mâchoire, ou l’articulation temporo-mandibulaire est la seule articulation dite suspendue du corps humain. Elle peut bouger de haut en
bas, de gauche à droite et de l’avant vers l’arrière. L’articulation temporo-mandibulaire vient en paire, nous en avons une de chaque côté du
visage. Ces deux articulations doivent absolument fonctionner dans
un parfait synchronisme sinon, il peut en résulter des complications
très inconfortables. Comme toutes autres articulations composées
d’os, de muscles, de disques, de cartilages, etc., la mâchoire est sujette
à des problèmes d’ordre neuromusculosquelettique.

Saviez-vous que…

Un accident, une chute, une traction
inégale, la tension, le surmenage, les
mauvaises habitudes de vie ou tout
autre facteur susceptible de provoquer
un léger désalignement d’une ou de
plusieurs vertèbres peuvent entraîner
une irritation de la racine des nerfs
rachidiens.
Appelé subluxation vertébrale, cet
état empêche le bon fonctionnement
du système nerveux, responsable des
communications de l’ensemble du
corps humain. Une interférence dans
les communications entre le cerveau
et les différentes parties du corps peut
donc occasionner des problèmes de
santé.

Les causes des dysfonctions de la mâchoire

Les causes des troubles de la mâchoire peuvent être multiples. Une
surutilisation des muscles de la mâchoire et des tensions de nature
psychologique peuvent occasionner des serrements et des grincements de dents, appelés bruxismes. Mâcher de la gomme de manière
abusive ou utiliser ses dents pour ouvrir un contenant peut favoriser
l’apparition d’un trouble de l’articulation temporo-mandibulaire et
causer des douleurs.
Si votre mâchoire fait entendre des sons de cliquetis, si vous ressentez
un frottement en ouvrant la bouche, si vous avez des douleurs lancinantes devant l’oreille, si votre mâchoire bloque à la mastication, il se
peut également que ces inconforts soient causés par :
– Blessure sportive/automobile
– Dégénérescence articulaire

– Caractéristique faciale qui cause un mauvais alignement
– Trouble dentaire
– Hypermobilité de la mâchoire
– Etc.

Les soins chiropratiques

Vous ressentez de la douleur à la mâchoire ? Elle claque, craque ou
bloque ? Faites-la examiner par votre chiropraticien de famille. Dans
un premier temps, il observera les mouvements de votre mâchoire et
poursuivra son examen en palpant les muscles de manière à déterminer si des tensions musculaires peuvent être la cause de vos douleurs.
Une subluxation vertébrale à la région cervicale peut également occasionner des douleurs irradiant jusqu’à l’articulation temporo-mandibulaire et inversement, des inconforts à la mâchoire peuvent causer
des blocages à la nuque engendrant des maux de tête. L’examen des
articulations cervicales fait donc partie de l’évaluation de votre chiropraticien.
Une bonne occlusion, notamment au niveau des molaires, est également essentielle afin d’assurer le fonctionnement optimal de l’articulation temporo-mandibulaire. À la suite de l’examen préliminaire,
le chiropraticien sera en mesure de déterminer si la source de vos inconforts est de nature neuro-musculo-squelettique. Dans la négative,
il vous dirigera vers le professionnel de la santé approprié et travaillera
de concert avec ce dernier de manière à assurer une qualité de vie
maximale à son patient.
Les soins chiropratiques auront comme objectif le rétablissement du
mouvement optimal de l’articulation et le maintien de son bon fonctionnement. En travaillant les tissus mous de la mâchoire, la détente
de la musculature contribuera au retour d’un mouvement optimal. Le
docteur en chiropratique analysera également avec son patient ses
habitudes de vie qui peuvent parfois être la source des inconforts de la
mâchoire, comme dormir sur le ventre par exemple

Suivez les recommandations personnalisées de votre chiropraticien
pour le fonctionnement optimal de toutes vos articulations.

Référence
1 Wieckiewicz, M., Boening, K., Wiland, P., Shiau, Y. Y., & Paradowska-Stolarz, A. (2015). Reported concepts for the treatment
modalities and pain management of temporomandibular disorders.
The journal of headache and pain, 16, 106.

«S» comme scoliose

Plus qu’un problème esthétique, une colonne vertébrale qui prend la forme d’un «s» peut s’aggraver à mesure que progresse la croissance et éventuellement entraîner des problèmes de santé.

«S» comme spirale

Imaginez un escalier en colimaçon. La scoliose idiopathique est une déformation en 3D de la colonne vertébrale qui est plus susceptible d’apparaître au moment des fortes poussées de croissance, le plus souvent à la puberté. Selon la gravité de l’affection, la déformation vertébrale occasionne une torsion du rachis plus ou moins importante et les vertèbres se déploient comme les marches autour de l’escalier pour éventuellement y entraîner, à mesure de sa progression, l’ensemble de l’appareil locomoteur (os, tendons, muscles et ligaments et système nerveux). La scoliose peut occasionner la déformation du dos, du thorax, de l’abdomen et, dans les cas plus sévères, un affaissement de la cage thoracique et une compression des organes vitaux tels que le cœur et les poumons. Il est généralement accepté que 80 % des scolioses sont d’origine idiopathique, soit de cause inconnue 1 . Malgré cet état de fait, le facteur héréditaire demeure important à considé-rer, car la scoliose idiopathique est présente également chez d’autres membres de la famille dans 30 % des cas selon la Scoliosis Research Society (SRS) 2 .

Vous craignez la présence d’une scoliose chez votre enfant? Demandez conseil à votre chiropraticien. Les docteurs Mehdi Bouhraoua et Henri Therrien, chiropraticiens, seront ravis de voir vos enfants d’âge préscolaire et scolaire. Nous offrons même des tarifs préférentiels pour les traitements pédiatriques.

«S» comme profil standard

Assurez-vous que le sac à dos ne contient que ce dont l’enfant a besoin pour la journée et que le poids y est distribué uniformément. Le poids total d’un sac rempli ne devrait pas dépasser 10 % du poids de l’enfant du primaire et 15 % pour l’élève du secondaire³. Mettez les objets les plus lourds près du corps et les plus volumineux, pointus ou de forme irrégulière vers l’extérieur, loin du dos.

«S» comme signe

Prenez quelques instants pour observer la posture de votre enfant. A-t-il toujours de la difficulté à se tenir droit? L’une des bretelles de son sac à dos tombe continuellement? Il est possible que votre enfant soit atteint de scoliose. Quelques signes vous mettront sur la piste :

communications de l’ensemble du corps humain. Une interférence dans les communications entre le cerveau et les différentes parties du corps peut donc occasionner des problèmes de santé.

• Bascule des épaules;

• Omoplate proéminente;

• Taille asymétrique;

• Hanche plus haute;

• Bras plus éloigné d’un côté du bassin;

• Bosse dans le dos (gibbosité) en position penchée.

Saviez-vous que…

Un accident, une chute, une traction inégale, la tension, le surmenage, les mauvaises habitudes de vie ou tout autre facteur susceptible de provoquer un léger désalignement d’une ou de plusieurs vertèbres peuvent entraîner une irritation de la racine des nerfs rachidiens. Appelé subluxation vertébrale, cet état empêche le bon fonctionnement du système nerveux, responsable des communications de l’ensemble du corps humain. Une interférence dans les communications entre le cerveau et les différentes parties du corps peut donc occasionner des problèmes de santé.

«S» comme solution

La formation rigoureuse que suivent les docteurs en chiropratique leur permet d’évaluer le niveau de gravité d’une scoliose. Par des ajustements chiropratiques réguliers, qui sont des manipulations vertébrales spécifiques visant à rétablir l’équilibre neuromusculosquelettique, ils peuvent arriver à assouplir la colonne vertébrale et à améliorer l’équilibre postural du patient ce qui, dans la majorité des cas, contribue grandement à soulager la douleur. Des exercices thérapeutiques ciblés visant à renforcer les muscles de soutien d’une colonne vertébrale courbée peuvent également être prescrits afin d’aider à stabiliser la progression de l’incurvation de la colonne vertébrale.

«S» comme suivi

Puisque la scoliose est une pathologie évolutive, la clé pour de meilleurs résultats en est le dépistage précoce et le suivi régulier. Vous avez un doute que votre enfant soit affecté d’une scoliose? Faites-le examiner par un professionnel du système neuromusculosqueletti-que. Votre chiropraticien sera en mesure de poser un diagnostic chiropratique et de faire une gestion clinique appropriée de la condition de votre enfant.

En aucun cas, la scoliose ne devrait être un frein à une vie active et épanouie. Appellez au 514-323-6321 pour une consultation avec nos chiropraticiens.